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LE CADMIUM : POISON LENT

  • karine signes
  • 18 juil.
  • 2 min de lecture

Le cadmium est un poison lent, discret, mais bien réel. Ce métal lourd toxique, classé cancérigène pour l’être humain par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, Groupe 1), s’accumule silencieusement dans notre organisme — en particulier dans les reins, les os, le foie et même le cerveau — sans jamais vraiment en sortir. Il met 10 à 30 ans à s’éliminer, ce qui signifie qu’une exposition chronique, même faible, peut devenir problématique au fil du temps.


Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA, 2011), l’apport hebdomadaire tolérable (TWI) est fixé à 2,5 microgrammes par kilo de poids corporel, soit à peine 150 µg par semaine pour une personne de 60 kg. Ce seuil a été déterminé afin d’éviter des effets toxiques, notamment sur la fonction rénale.


Et pourtant, les données récentes sont préoccupantes. En France, l’étude ESTEBAN (2014–2016), menée par Santé Publique France, révèle que près de 47 % des adultes ont un taux de cadmium urinaire supérieur à 0,5 µg/g de créatinine, un seuil à partir duquel des effets osseux peuvent survenir selon les valeurs guides proposées par l’ANSES. Cette étude a aussi montré une imprégnation plus élevée que dans plusieurs autres pays européens.


Au niveau européen, les résultats du programme HBM4EU (Human Biomonitoring for Europe, 2016–2022) confirment cette tendance : en moyenne, 16 % des adultes européens dépassent les valeurs de référence de l’exposition au cadmium, avec des pics bien plus élevés en France, en Belgique ou en Pologne. Le lien entre le cadmium et des effets néphrotoxiques (atteintes des tubules rénaux) est aujourd’hui solidement documenté, avec des études montrant que des lésions peuvent apparaître dès 0,8 à 1 µg/g de créatinine dans les urines (Trzcinka-Ochocka et al., 2004 ; Satarug et al., 2010).


La source principale reste le tabac, mais l’alimentation est une voie majeure d’exposition pour les non-fumeurs : les céréales, légumes-racines, coquillages, abats et aliments cultivés sur des sols pollués sont souvent contaminés. Le cadmium peut aussi migrer dans les eaux, les ustensiles de cuisson bas de gamme ou les engrais phosphatés utilisés en agriculture intensive.


Dans cet article, je vous propose de comprendre :


  • D’où vient cette pollution invisible mais omniprésente

  • Et surtout : quelles solutions naturelles, simples et accessibles vous pouvez adopter pour limiter l’absorption du cadmium et favoriser son élimination naturelle.


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Alimentation ciblée, types de cuisson, transpiration par l’activité physique ou le hammam, antioxydants protecteurs : chaque petit geste compte pour protéger durablement vos cellules et vos organes face à ce toxique silencieux.


Pour un accompagnement personnalisé, n'hésitez pas à prendre rendez-vous




🔗 Références scientifiques citées :



  1. EFSA Journal 2011;9(2):1975 – Scientific Opinion on the risk to public health related to the presence of cadmium in food

  2. Santé Publique France – Étude ESTEBAN (2019) : www.santepubliquefrance.fr

  3. HBM4EU – Human Biomonitoring for Europe (2020) : www.hbm4eu.eu

  4. Satarug S. et al. (2010) – Cadmium, environmental exposure, and health outcomes – Environmental Health Perspectives

  5. Trzcinka-Ochocka M. et al. (2004) – Effect of low environmental cadmium exposure on renal tubular function – Environmental Research

  6. IARC Monographs, Volume 100C – Cadmium and cadmium compounds, CIRC/OMS



 
 
 

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