Le cortisol est souvent surnommé “l’hormone du stress”. Essentiel à notre survie, il nous aide à réagir face aux situations de danger, à mobiliser notre énergie et à réguler de nombreuses fonctions métaboliques. Mais lorsque le stress devient chronique, nos surrénales s’emballent ou s’épuisent. C’est là qu’une détox du cortisol peut devenir nécessaire. Comment savoir si c’est votre cas ?
Quels bilans faire et quels sont les signes qui doivent vous alerter ?
Pourquoi surveiller son taux de cortisol ?
Le cortisol suit un rythme naturel, avec un pic le matin (pour nous réveiller) et une baisse progressive dans la journée. Ce cycle peut être perturbé par :
• Un stress chronique (travail, vie personnelle).
• Un surmenage émotionnel.
• Des habitudes de vie inadaptées (alimentation, sommeil, écrans).
• Un déséquilibre hormonal global.
Quand la régulation du cortisol est déréglée, il en résulte des symptômes physiques, émotionnels et métaboliques.
Les signes qui doivent alerter
En cas de cortisol trop élevé (stress chronique) :
• Fatigue nerveuse avec agitation mentale.
• Difficulté à lâcher prise.
• Insomnies ou réveils nocturnes (vers 3h du matin).
• Prise de poids abdominale.
• Envie de sucre ou de sel.
• Baisse de la libido.
• Troubles digestifs.
• Immunité affaiblie (infections fréquentes).
• Sautes d’humeur et irritabilité.
En cas de cortisol trop bas (épuisement surrénalien) :
• Fatigue intense au réveil.
• Sensation de ne jamais récupérer.
• Hypotension, vertiges.
• Envie de sel.
• Hypoglycémie et fringales.
• Baisse de motivation.
• Déprime ou vide intérieur.
• Difficulté à gérer le stress.
Les bilans biologiques pour évaluer le cortisol
Pour poser un diagnostic précis avec son médecin il est conseillé de faire :
1. Cortisolémie (prise de sang)
• Matin : entre 140 et 550 nmol/L.
• Après-midi : entre 83 et 350 nmol/L.
• Soir : inférieur à 90 nmol/L.
• Un cortisol élevé le soir peut indiquer un stress chronique mal régulé.
2. Cortisol salivaire (profil sur 24h)
• Il suit une courbe naturelle
(haut le matin, bas le soir).
• Une courbe aplatie ou inversée est un signe de dérèglement.
3. DHEA-S (marqueur de la vitalité surrénalienne)
• Elle chute avant le cortisol en cas d’épuisement.
• Valeurs optimales pour une femme adulte :
entre 1 et 4,5 µg/mL selon l’âge.
4. ACTH (stimulation hypophysaire des surrénales)
• Normal : 10 à 50 pg/mL.
• Une ACTH basse peut indiquer un problème au niveau du cerveau.
• Une ACTH élevée avec cortisol bas peut refléter une insuffisance surrénalienne.
Détox du cortisol : les piliers naturopathiques
En naturopathie, la détox du cortisol ne consiste pas à “éliminer” le cortisol (qui est vital), mais à rééquilibrer son cycle naturel et à réparer les surrénales.
1. Réduire la charge de stress
2. Soutenir les surrénales : phytothérapie adaptée (Plantes adaptogènes)
• Ashwagandha (régulateur global).
• Rhodiole (stimulant doux).
• Eleuthérocoque (soutien énergétique).
Micronutrition ciblée
Vitamine B5 et B6 : indispensables à la synthèse du cortisol. Mais aussi la Vitamine C et Magnésium Bysglicinate
3. Rétablir le rythme veille-sommeil
4. Alimentation équilibrée
5. Soutenir le foie ( + Hydratation optimale)
Conclusion
Écouter son corps et repérer les signes précoces de surcharge ou d’épuisement du cortisol est essentiel pour prévenir le burn-out physique et émotionnel. Une approche globale, mêlant alimentation, gestion du stress et soutien micronutritionnel, permet de rétablir un équilibre durable.
Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, un bilan personnalisé peut vous aider à mettre en place une détox du cortisol adaptée.
Je vous propose un bilan complet et un programme sur-mesure pour rétablir votre équilibre surrénalien, adapter votre alimentation, soutenir votre système nerveux et remettre votre corps dans une dynamique de vitalité.
Prenez soin de vos surrénales avant qu’elles ne s’épuisent !
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